Apres la bataille d’Austerlitz

La campagne victorieuse de Napoléon excita des régions envahies par cet ennemi. Des sujets comme pour se réjouir de la victoire – la défaite de leurs seigneurs – ils croyaient que cela puisse leur apporter la libération. Ils eurent tort de raisonner ainsi, de refuser l’obéissance a leurs seigneurs et de vouloir devenir maîtres eux-memes.



Voici des rapports des archives seigneuriales de Chrlice :
Apres la bataille d’Austerlitz des communes devaient sortir des chevaux noyés de l’étang de Zatcany mais des communes refuserent et une escorte française dut les forcer. Apres ils voulaient vider cet étang de Zatcany a leurs risques et périls.
Juste apres la bataille le maieur avec le nouveau bourgmestre de Ujezd étaient contre le bourgmestre de Chrlice, Josef Sojtik, ils proclamerent une nouvelle administration et ils se firent les maîtres pour pouvoir faire ce qu’ils voulaient. Et ils le prouverent par une action immédiate. L’étang vidé, des gens (300 – 400 personnes d’y sortaient des poissons et les apporterent a la maison sans avoir peur de quoi que ce soit ni d’avertissement, ni de menace ni de tirs des soldats français – rien ne les intimida, rien ne les chassa. Il manquait de bois puisque l’armée française en épuisa et des sujets donc allaient chercher de la massette pour en emmener chez eux. Des gens de Ujezd, Josef Trbola de charrue, et Jakub Kozak, petit paysan, ne remarquerent meme pas que le maieur les regardait et ils partirent tranquilles a la maison en emmenant de la massette avec eux. Des habitants de Zatcany et de Trebomyslice acheterent de la massette de l’étang de Zatcany de leurs maîtres. Ils défendaient alors aux habitants de Rychmanovice y en prendre mais ceux-ci choisirent la meilleure massette et se moquerent des habitants de Zatcany et Trebomyslice pour leur achat et ils voulaient meme les battre. L’oppression obligea des gens de prendre aucun souci de quoi que ce soit. Et pourtant la violence des ennemis cette fois-ci la plus marquante fit plier des gens. Il fallait apporter de la farine, du blé, de l’avoine, de la paille etc. du domaine de Chrlice a Brno toujours sous menace de réquisition militaire et de pillage et de destruction de tout ce qui restait encore sur place. On ordonnait des relais des chevaux et des transports tres longs, il fallait aller a Vienne, a Krems et ou qu’ils voulussent. Bientôt des fermiers et des valets ne pouvaient plus et ils devenaient peu nombrés et alors les Français ordonnaient d’augmenter le nombre des servants pour aller a Brno. Des communes se défendaient elles eurent besoin de leurs hommes.



De Modrice le maieur annonça le 11 décembre 1805 que des paysans n’avaient pas de servants et leurs chevaux étaient fermés a Brno, propriétaires des maisons étaient indispensables car chacun d’eux avait chez eux 3 hussards, 8 hommes, et des paysans en avaient 14 et plus des chevaux. On ne peut ni avec la meilleure volonté du monde avoir a la disposition 6 servants. De Ujezd le 24 décembre le bourgmestre Antonin Blazek, le maieur Vincenc Hrebicek, le fonctionnair Herman Haluza et des voisins Antonin Sladky, Augustin Frank au nom du village entier déposaient une réclamation contre les Français qui les forçaient il y a quelques jours de mettre a disposition 3 servants aupres de chevaux et ils ne sont pas revenus. 8 chariots remis a disposition pour emmener des malades de Brno a Chartreuse dont deux restent toujours a Brno. Les autres étaient obligés d’aller a Vienne, s’il en était ainsi pour chaque fois comment pourrait-on remplir des autres tâches et que ferait-on chaque fois perdant des chariots et du bétail ? Ils suppliaient un aide des maîtres d’administration seigneuriale pour faire rentrer et des gens et du bétail et des chariots. Sinon, ils voudront déposer cette réclamation au directeur français en personne.



Il était bien clair d’apres la liste détaillée de chaque village combien de chevaux et de chariots il y avait avant la guerre et combien pendant la guerre et combien en reste encore.

























































































































 
Avant la guerre

A la fin de la guerre
Stav
Chevaux

Boufs

Chevaux

Boufs
Zatcany46253812
Chrlice94367634
Ujezd1293978
Turany4021164
Sternov54
Rychmanov101
Trebomyslice2111
Nesvacilka204


En ce qui concerne l’autre bétail la situation était pareille.



Le seigneur Brittman écrit en effet en janvier 1806 au commandent français a Brno que ses sujets n’avaient plus rien ils tout perdirent et ils ne pouvaient plus nourrir 800 hommes logés dans son domaine.



L’armée française devrait se procurer de la viande et du pain a Brno puisqu’ils ne peuvent plus rien donner et toute la réquisition aurait du cesser selon l’article 22 de la convention. Alors de la viande de Brno fut arrivée mais pour 50 pas pour 800 personnes. Des gens de domaine faisaient des listes des endommagements de la guerre, de logement des soldats, des réquisitions, des dommages dans des maisons et des outils agricoles. En outre tout ce qui fut pris par ennemi comme vetements, linge, chariots, draps, toiles, chaussures, chemises, chapeaux, bonnets, foulards, du fer, fers a chevaux, ruches – et tout cela compté en argent.