Austerlitz 2005 est terminé, vive Austerlitz!



Le 2 décembre 2005 on a eu l’occasion de se commémorer le Bicentenaire de la bataille d’Austerlitz, l’une des plus célébres batailles de l’aube de l’histoire moderne de l’Europe (voir du Monde). On dit qu’il n’existe un seul homme sur la Terre ne connaissant pas le nom de l’Empereur Napoléon. Et on peut surement prétendre que le nom allemand de la ville de Slavkov, Austerlitz, alors la plus éclatante victoire de ce chef de guerre et politicien, appartient aux mots connus par „tout le monde“. Malgré cela peu sont nombreux ceux qui savent ou chercher le champ de bataille d’Austerlitz…

Il y avaient quatre buts principaux de l’événement d’Austerlitz 2005. Premičrement c’était commémorer cette bataille ŕ la fois tragique et fascinante, l’événement historique ayant de graves conséquences géopolitiques ŕ l’époque. Commémorer et rendre hommage aux tombés de cette bataille, ainsi qu’ŕ ceux qui sont morts aprčs la bataille suite ŕ leurs blessures et maladies, tout comme la souffrance du peuple de la région qui était obligé d’accueillir les deux grandes armées dans ses foyers et s’acquitter des conséquences de leur affrontement dans les années qui suivaient la bataille. L’événement d’Austerlitz 2005 devait répondre ŕ tout le monde la question „Austerlitz, c’est ou?“ En République tchčque, en Moravie du sud, entre Brno et Slavkov. On n’a pas célébré la grande victoire de l’armée française. Non pas pour ętre „politiquement correcte“ vis-ŕ-vis les nations vaincues, mais pour l’hommage des morts des deux armées. Et le dernier, mais pas le moins important, but de l’événement c’était offrir aux participants du temps, de l’espace et des moyens pour leur passion – c’est-ŕ-dire pour démontrer les manoeuvres exercées avec soin, les uniformes historiques portés avec fierté, pour le vécu personel des impressions qui, peut-ętre, ressemblent lors des moments culminants de l’action ŕ des impressions des soldats réels d’il y a 200 ans…

Quels étaient nos moyens pour attendre ces buts? Parmis ceux qui s’intéressent ŕ l’histoire et la commémorent activement il y a les membres des groupes de reconstitution militaire. A notre avis il ne faut pas regarder l’histoire militaire d’un mauvais oeil. Personne d’entre nous, et personne d’entre les reconstitueurs, n’adore la guerre et personne ne veut la revivre (en męme temps on n’est pas pacifistes). Mais l’histoire militaire existe et appartient sans doute ŕ l’hisotoire de l’homme. C’étaient bien souvent des guerres, conflits militaires qui changeaient les destins des nations et des individus. On se commémore l’anniversaire d’une bataille importante. Il est donc tout ŕ fait évident de baser le prgramme de l’événement autour des activités des groupes de reconstitution. Il peuvent mieux que des objets exposés dans des musées montrer aux visiteurs le brillant et la misčre de la vie militaire de l’époque. Leurs actions sont en męme temps toujours atractives du point de vue des spectateurs.

Les points principaux du programme ont été, comme traditionellement déjŕ, la bataille générale de samedi sous le Santon, et l’acte de recueillement de dimanche au Monument de la Paix. Dans la premičre moitié de l‘arnéée on a invité les groupes de reconstitution de 24 pays du Monde. Ils se sont enregistrés sous les associations multinationales partenaires de la C.E.N.S. (Société napoléonienne de l’Europe centrale), la E.N.S. (Société napoléonienne euopéenne), F.L.G. (Freundeskreis Lebendige Geschichte), A.R.H.M. (Association Russe d’Histoire Militaire) ou ont été inscrites avec le co-ordinateur polonais.

En tout il y avait 3538 participants dont 1981 du côté français et 1557 du côté austro-russe. Parmis les participants il y avait le plus de reconstitueurs tchčques (cca 20%), russes et allemands (cca 15+15%), français et italiens (cca 10+10%). Des „contingents“ importants sont venus de la Grande Bretagne, Belgique, Ukraine, Pologne, Biélorussie, Pays Bas, Autriche et Slovaquie. Des unités individuelles ou męme des soldats individuels sont venus de la Lithuanie, Lettonie, Malte, Espagne, Luxembourg, Suisse, Norvčge, Sučde, États-Unis, Australie et Nouvelle Zélande. Si nous avons oublié une nation on présente nos sincčres excuses et nous compléterions la liste immédiatement.

L’effectif de la Grande Armée 2005 était de 118 officiers, 1650 sous-officiers et soldats, 213 personnes ŕ la suite, elle était armée de 1062 fusils ŕ silex (et 103 maquettes de fusil), 24 bouches ŕ feu, elle avait 114 chevaux. L’armée austro-russe était, cette fois-ci, un peu moins forte : 92 officiers, 1307 sous-officiers et soldats, 158 personnes ŕ la suite, 969 fusils, 28 pičces d’artillerie et 92 chevaux. Lors de 90 minutes de la bataille de samedi on a consommé une tonne de la poudre noire. Il y avait 8 blessures légčres des participants, ce qui représente 0,226% de l’effectif total des deux armées. Deux chevaux ont été légčrement blessés avant la bataille, sans conséquences, ils ont été soignés sur place (0,95%).

En Europe on a pas organisé un seul événement d‘une grandeur comparable (męme plus importante) – le 180e anniversaire de la bataille de Waterloo en 1995. Mais les événements d’hiver apportent évidemment beaucoup plus de difficultés aux organisateurs. Et il ne faut pas oublier que la reconstitution évoluait d’une maničre importante dans les 10 derničres années. L’accent est mis d’une façon de plus en plus exigeante sur la qualité des uniformes, sur l’état d’instruction des troupes, sur la discipline et la fidélité historique de l’action présentée en général.

Les unités de toute l’Europe et de l’outre mer ont commencé ŕ arriver jeudi déjŕ. Beaucoup d’entre eux devaient passer un voyage de plusieurs jours en cars, de la Russie, il y en avait męme ceux qui arrivaient de la Sibérie… en car. Une vingtaine d’Américains et quelques Australians et Néozélandais sont venus en avion. Il fallait loger environ 3000 participants dans l’ancienne caserne des forces aériennes de Brno – Slatina, offerte aimablement aux organisateurs par l’Administration militaire de logement et de construction de Brno, (les autres se sont organisés leur propre logement dans des hôtels, ou villages du champ de bataille; les braves des braves se sont installés dans le bivouac sur le champ de bataille…) La caserne nous a offert plusieures avantages en męme temps, elles est facile ŕ garder, il y a assez de place pour parker les voitures, les participants sont concentrés et on ne perd par trop de temps lors des rassemblements. On a profiré de la capacité de la caserne jusqu’ŕ la limite, il n’y restait une seule place. Ce n’était pas un logement comfortable, mais il y faisait chaud, il y avait de l’eau chaude, les douches et les toilettes. Les organisateurs remercient tous les participants pour leur tolérence et discipline dans ces conditions de campagne…

Le programme de l’événement a été donné. Samedi matin il y avait un rassemblement général, les unités ont été transportées sans un délai important sur le champ de bataille. Il faut remercier l’Entreprise de transport de la ville de Brno et particuličrement M. Seitl ayant coordiné le transport des soldats lors de l’événement. La bataille devait commencer ŕ une heure, et avec elle aussi un projet unique de l’histoire de la reconstitution – l‘émission en directe ŕ la télévision. Les cavaliers s’occupaient de leurs chevaux, les artilleurs amenaient lesurs canons, l’infanterie formait ses bataillons sous les drapeaux des trois empereurs. Le nombre immense des participants et l’organisation de la distribution des repas non vraiment adéquate ont causé de longues queues ce qui avait, évidemment, de mauvaises conséquences sur le moral des deux armées. De nouveau il faut remercier les participants pour leur patience, tolérence et discipline. A une heure les deux armées se sont trouvées dans leurs positions de départ, la bataille a pu commencer. Les soldats attendaient avec impatience les premiers coups qui ont ouvert la bataille d’Austerlitz 2005 entre « Telnitz » et « Sokolnitz »…

Cette année le scénario, dont l’idée générale avait été proposée par Oleg Sokolov, général de division de Napoléon et historien russe, devait pour la prmičre fois contenir les moments les plus importants de la bataille d’Austerlitz de 1805. Le champ de bataille choisi le permettait. La route de Tvarozna c’était notre „Goldbach“. Grâce au chef décorateur Oleg Vasica et son équipe les coulisses simulant le village de Telnitz ont été bâties sur le champ de bataille, les petits arbres simulaient la „faisanderie de Sokolnitz“. D’ici le terrain s’élčve légčrement vers l’Est, vers notre „Plateau de Pratzen“. Au nord, prčs du village de Tvarozna, on avait nos plaines de Blaziowitz, le secteur réservé ŕ la cavalerie. Le combat sous le Santon lui-męme, la bataille de Bagration contre Lannes, ne faisait pas partie du scénario. Quand-męme le nombre de participants et le champ de bataille avaient leurs limites…

L’armée française a été divisée en aile droite (commandée par intérim par l’adjudant-commandant Alfred Umhey) ayant les rôles des divisions Legrand et Friant de la bataille de 1805. Le centre sous le commandement du général Oleg Sokolov ayant le rôle du maréchal Soult, et la cavalerie de réserve sous le général John Norris, „Murat 2005“. Le commadement en chef appartenait au président de la C.E.N.S. Ivan Vystrcil, le commandant d’honneur c’était M. Mark Schneider, jouant d’une maničre trčs fidčle le rôle de l’Empereur Napoléon. L’armée coalisée était commandée par le vice-président de la C.E.N.S. Libor Fojtu. Elle devait attaquer par son aile gauche contre les positions françaises entre „Telnitz et Sokolnitz“. Sa 4e colonne sous le commandement du général David „Kolowrat“ Banks (malheureusement David Banks a été tombé malade, c’était M. Alexandr Grapenko qui reprit le commandement) devait en suite s’opposer ŕ la „Saute de Lion“ du maréchal Soult sur le „Plateau de Pratzen“. La cavalerie austro-russe coordinée par Alan Larsen devait se battre contre Murat dans le secteur nord du champ de bataille. Le centre de l’armée austro-russe étant rompu, Sokolov-Soult devait tourner ses deux divisions vers le sud-ouest et prendre ŕ revers la gauche coalisée tenue sur le „Goldbach“ par les divisions Legrand et Friant (et „cavalerie Margaron“ représentée d’une maničre remarquable par le 4e régiment de hussards)… la bataille devait se terminer ici.

A-t-on réussi? La bataille d’Austerlitz 2005 était unique non seulement par sa grandeur, mais aussi par le degré du réalisme de l’action. Chacun des participants ne voyait qu’une partie de la bataille, tout comme les commandants en 1805. Il nous faudra encore des jours et des semaines avant de recevoir tous les rapports particuliers des commandants des corps et des divisions pour pouvoir rédiger une „relation officielle de la bataille d’Austerlitz 2005“. Mais la réponse générale c’est „oui, on a réussi“. La bataille a commencé ŕ une heure (avec un petit délai) par l’attaque de l’avant-garde de Kienmayer contre „Telnitz“. Les effets pyrotechniques suggestifs (il faut remercier l’équipe dirigée par l’artifier en chef Ivan Martinek), l’artillerie française a répondu… et „Legrand“ et en suite „Friant“ ont, dans les nuages de fumée, arręté les colonnes de „Buxhöwden“. La droite de la Grande Armée avait cette fois-ci encore plus de succés qu’en 1805 et les coalisés n’ont pas pris le village… Du point de vue des spectateurs c’était un peu dommage peut-ętre, le combat autour des coulisses de Telnitz aurait pu ętre trčs attractif. Mais la reconstitution n’est pas théâtre ni film. Le front s’est arręté devant le village de Telnitz, la gauche coalisé ne s’avançait plus, le combat a été engagé. C’était le moment attendu par le commandant en chef de la Grande Armée.

Le millier de soldats du IVe Corps d’Armée du général Sokolov-Soult était caché aux yeux de la majorité des spectateurs par une crčte dans le secteur nord-ouest du champ de bataille. C’est ŕ ce moment-lŕ que le général commandant ce corps d’armée a réçu l’ordre pour commencer sa manoeuvre, la „Saute de Lion“… Ses bataillons devait passer un terrain difficile, franchir la crčte… les souliers glissaient, les rangs flottaient et se désintégraient. Pourtant les deux divisions, „Saint-Hilaire“ et „Vandamme“, arrivaient ŕ se déployer contre le „Plateau de Pratzen“ et la 4e colonne qui les attendait. Une manoeuvre simple sur le papier était trčs difficile ŕ exécuter sur le terrain. Le IVe Corps d’Armée était composé des reconstitueurs de toutes les nationalités participant ŕ la bataille. Il y avait des malentendus et confusions… comme ŕ une bataille réelle. Malgré tout le « Plateau de Pratzen » a été pris en temps donné par le scénario et au-moins une partie du IVe Corps arrivait ŕ prendre ŕ revers la gauche coalisée sur le Goldbach. Encerclement et capitulation… Quelques unités de l’armée autrichienne n’ont mis bas les armes qu’aprčs avoir reçu plusieures salves de boulets pleins… de neige jettés par les canonniers du 6e d’artillerie ŕ pied…

Les rapports détaillés des commandants de cavalerie ne sont pas encore disponibles, mais vu la quantité de la cavalerie dans le secteur nord du champ de bataille on peut dire qu’il y avait des combats durs auquels ont participé, ce qui n’était pas prévu, aussi des parties de la division Vandamme et de la 4e colonne de l’armée austro-russe.

Le commandant en chef et „l’Empereur Napoléon“ saluaient leurs unités, celles-ci célébraient la „victoire“ de leurs armes… Les unités coalisées ne souffriaient et ne chagrinaient pas. Ayant trčs bien fait leur travail elles se sont rangées pour le défilé solennel pensant aux prochains bicentenaires d’Essling, de Leipzig ou de Waterloo… Les Vainceurs avec un V majuscule c’étaient ce mémorable 3 décembre 2005 tous les participants.

Pourtant la fatigue, l’épuisement et la faim sont arrivés aussi parmis les soldats de 2005, męme si, bien sur, en échelle incomparable ŕ la situation des combattants de 1805. Les unités se sont formées pour le défilé qui s’est déroulé d’une façon pas vraiment coordinée et dans de diverses directions. Les soldats et les chevaux était déjŕ fatigués, les unités ont été mélangées aprčs la bataille, les commandants ont perdu la vue d’ensemble… et le temps passait vite. De nouveau on faisait queue pour manger, en suite un départ boulversant pour les programmes du soir… le départ de nouveau réussi en temps réel grâce au monsieur Seitl et les chauffeurs des bus.

L’auditorium autour du champ de bataille avait ses limites. Pas tous les spectateurs voyaient tout, il y en avaient ceux qui n’ont vu rien (ŕ ceux qui l’ont démandé on a rendu de l’argent sur place). Quelques secteurs, d’ou on pouvait bien regarder par exemple les charges de la cavalerie, sont restés presque vides, les autres, surtout ceux devant les tribunes, étaient encombrés de spectateurs.

Plus de 2000 soldats ont été ramenés ŕ la caserne de Slatina, le nouveau rassemblement a eu lieu ŕ six heures du soir et les troupes ont été en suite transportées au centre de Brno pour un défilé solennel du soir. 700 autres soldats ont été transportés ŕ Slapanice ou un accueil chalereux de la part des habitants et visiteurs les attendait, avec un défilé, feu d’artifice, etc. 200 soldats devait aller ŕ Austerlitz pour un autre défilé, mais la majorité d’entre eux ont préféré de se reposer aprčs la journée dificile. Les programmes solennels de Sokolnice, Ujezd ez Zbysov avaient eu lieu vendredi soir et avaient tous un grand succés.

Avec un petit délai et quelques difficultés logistiques le défilé de Brno ainsi que le programme de Slapanice se sont passait tres bien. Surtout la petite ville de Slapanice a fait maximum pour accueillir les soldats venant de l’Italie, de la France, du Belgique, de l’Angleterre et de l’Allemagne, tous en uniformes français, et les organisateurs ainsi que les participants la remercient vivement.

La nuit de samedi s’est passé tranquillement. Les soldats se sont amusés, dans l’incomfort de la caserne on a chanté, on a parlé des „campagnes“ passés et de celles qui nous attendent. De nouvelles amitiés sont nées. En męme temps on a surement „grogné“, tres historiquement, ŕ cause de tous les problčmes que les soldats ont pu rencontré lors de cette journée difficile. Grand événement, grand succés, mais aussi de grands problčmes, grande satisfaction, mais aussi grand mécontentement. Mais le dimanche au départ des troupes, tous les commandants ont exprimé, a part les „mais“ non prononcés, leurs sentiments de satisfaction générale.

Le réveil de dimanche a eu lieu ŕ 7 heures, ŕ 8:30 seulement quelques peu d’unités ont été présentes ŕ l’appel, mais ŕ neuf heures les bus pleins de soldats départaient pour le Monument de la Paix. A cause du nombre énorme des participants la participation ŕ l’acte de recueillement était volontaire cette année. Quelques unités devaient partir samedi soir déjŕ, un nombre partait dimanche matin. Pourtant il y avait environ 2500 participants ŕ l’acte de recueillement. La situation du trafic était trčs compliquée, comme il était prévu. Le Plateau de Pratzen et son infrastructure ne sont capables d’accueillir un tel nombre de voitures et visiteurs sans problčmes… Les soldats ont passé une bonne heure de temps libre selon leurs préférences par l’instruction, repos, en chantant… le rangement pour l’acte de recueillement n’est pas facile ni dans le cas des 500-700 participants de chaque année. Cette année il ressemblait au jeu connu sous le nom de „tetris“. Il y en avaient ceux qui était au premiers rangs, il y en avaient ceux qui ne voyaient rien. Pourtant tout le monde a eu l’occasion d’ętre présent ŕ l’un des plus dignes actes de recueillement, lors duquel l’archevęque de Prague leur a adressé une salutation, et ils ont pu écouter une pričres des prętres catholique et orthodoxe. L’acte de recueillement et méditation touche chaque participant individuellement. Le fait que des milliers de reconstitueurs et de visiteurs sont venus rendre hommage aux tombés et morts de cette bataille a une valeur extraordinaire.

Pendant tout le dimanche les soldats ont changé leurs uniformes pour leurs habillements civils. On partait, on payait le remboursement des frais de voyage. Les organisateurs remerciaiant les participants pour leur discipline, tolérance et excellente tenue lors de la bataille de samedi. Les participants exprimaient leur remerciement pour le temps, l’espace et les moyens offerts pour pouvoir revivre leur passion du passé. Il y avait beaucoup de problčmes et il fallait beaucoup de patience de la part des participants quelques fois. Mais on pouvait comptait sur ce fait d’avance. Cet événement d‘hiver de 3600 participants n’a pas eu son modčle dans le passé de la reconstitution. Les expériences gagnées peuvent, espérons le, aider les organisateurs des autres bicentenaires de l’époque napoléonienne qui nous attendent bientôt…

Si on fait une conclusion, nous, les organisateurs, sommes contents, parceque il semble que la grande majorité des participants et des visiteurs étaient contents aussi. On peut parler et reparler des problčmes, de la qualité de l’émission en directe jusqu’au point de vue logistique de l’événement. Pourtant en se basant sur les premičres repercussions, arrivant surtout de la France, on se permet de juger cet événement comme un grand succés.

Les organisateurs remercient tous les 3538 participants. Ils remercient le service de sécurité dirigé par M. Koudelka, l’Entreprise de transport de la ville de Brno et ses chauffeurs coordinés par M. Seitl. On remercie M. Valchar, directeur de l’Administration militaire de logement et de construction de Brno, M. Janecka, le régisseur de la caserne de Slatina, le service de catering organisé par M. Sida, le chef décorateur M. Vasica et son équipe, les pyrotechniciens de M. Martinek, le horsemaster de l’événement Pavel Cechovsky et toute l’équipe des écuries pour leur travail profésionel. On remercie les étudiants de YMCA pour leur aide ŕ la caserne et sur le champ de bataille. Un remerciement spécial pour M. Klaska de la compagnie Bonagro sans laquelle l’événement serait inimaginable. Il faut remercier les éléctriciens MM Holik pour leur travail profesionel et M. Pohl de la société BVV as qui nous a aidé ŕ trouver une compagnie capable de nétoyer rapidement la caserne.

Un remerciement particulier appartient ŕ la société Davay dirigeant la production de l’événement: Renata Fabianova, Irma Konesova, Leona Chloubova, Marcela Zavadilova, Jakub Jandora, Lenka Koutna. Ils travaillent tous encore pour liquider l’événement, pour qu’il puisse vraiment ętre terminé.

On remercie les communes du champ de bataille regroupées en société d’utilité publique Mohyla miru – Austerlitz, et nottament Zbysov, Sokolnice, Ujezd, Slapanice, Krenovice et bien sur Tvarozna pour l’accueil chalereux des participants et programmes de soir intéressants organisés par ces communes. Nous remercions également la ville de Brno, dont le maire a remis symboliquement les clés de la ville en main des commandants de la Grande Armée vendredi aprčs-midi, et qui a invité 2000 soldats pour le défilé solennel de samedi soir, qui nous a aidé a organiser le logement ŕ la caserne de Slatina, administrée par l’Administration militaire de logement et de construction Brno. Nous remersions la police tchčque et la police de la ville de Brno pour leur assistance efficace en assurant la sécurité et le trafic lors de l’événement. On remercie le Centre d’information de Brno et son chef Pavel Galik, qui nous a assuré tous les permis nécéssaires de la ville de Brno, on remercie également M. Jonas, conseiller municipal de Brno et M. Paulczinsky, qui nous ont aidé beaucoup. On remerice les pompiers et l’ambulance de Brno pour ętre arrivés ŕ temps pour aider l’un des participants gravement blessé ŕ la caserne de Slatina. Nous remercions le Ministčre de transport et le Ministčre de l’intérieur pour avoir donné la permission d’utiliser une partie de l’autoroute comme parking. On remercie également la direction des autoroutes et la compagnie Signex pour nous aider ŕ réaliser ce projet unique. On ne pouvait pas se passer d’aide de l’Administration des routes de la Région de la Moravie du Sud.

On remercie spécialement au partenaire général de l’événement, la Région de la Moravie du Sud, qui nous a, par sa dotation, aidé becaucoup ŕ commencer les travaux et réaliser tout l’événement.

Il faut remercier les sponsors du Projet Austerlitz 2005 sans lesquels on n’aurait pas pu réaliser notre événements. On en reparlera encore.

Oui, Austerlitz est en Tchčquie, en Moravie du Sud, entre Brno et Slavkov. Ce n’est pas seulement le nom allemand de cette derničre ville, c’est le nom de tout le champ de bataille d’Austerlitz. Tout le monde a eu l’occasion de l’apprendre.